Ce n’est qu’en septembre 2012 que Ranarison Tsilavo Nexthope affirme avoir pris conscience que la société française Emergent Network appartenait exclusivement à Solo.
Cet élément figure dans un extrait de la confirmation de dépôt de plainte avec demande d’arrestation, présenté par Ranarison Tsilavo Nexthope devant l’officier de la police judiciaire le 22 juillet 2015.
Mais si l’on comprend bien les déclarations de Ranarison Tsilavo Nexthope, il aurait découvert en septembre 2012 que Solo était l’unique propriétaire d’Emergent Network. Pourtant, dès mars 2009, il agissait déjà comme un dirigeant de fait des deux sociétés : Connectic, basée à Madagascar, et Emergent Network, sa maison mère française.
En mars 2009, Ranarison Tsilavo Nexthope établit en effet le mode de fonctionnement des deux entreprises concernant l’acquisition des produits Cisco auprès du grossiste Westcon Africa Comstor.
Voici un extrait de son email du 4 mars 2009, adressé à Westcon Africa Comstor, qui précise les termes d’une convention de partenariat entre Connectic, Emergent Network et le grossiste :
« Aussi, on vous propose la seule solution possible.
On vous paie depuis notre maison mère en France, Emergent Network Systems, suivant le planning suivant :
– 50 000 USD par avance cette semaine, et
– le solde de 71 000 USD dans deux semaines (avant votre shipment).
Par contre, vous devriez émettre une facture au nom d’Emergent Network Systems au lieu de Connectic.
Au niveau de Cisco, Connectic reste le partenaire vendeur. »
Ce message démontre clairement qu’en 2009, Ranarison Tsilavo Nexthope orchestrait lui-même les relations commerciales entre les deux sociétés, contredisant ses propres affirmations de 2012.
Alors, comment expliquer qu’il agisse en patron des deux entreprises en 2009, tout en prétendant ne découvrir qu’en 2012 leur lien juridique réel ? Une question qui met en lumière de graves incohérences dans ses déclarations.
Pour aller plus loin sur le lien entre RANARISON Tsilavo NEXTHOPE et EMERGENT NETWORK SYSTEMS :
Ranarison Tsilavo NEXTHOPE : l’amnésie sélective d’un dirigeant éclairé
