RANARISON Tsilavo NEXTHOPE : Auteur des 76 Factures et Ordres de Virement de 1 047 060 €, Base de sa Plainte pour Abus de Biens Sociaux contre son Patron Solo, avec Reconnaissance de la Contrepartie Matérielle dans un Email du 25 Avril 2012

RANARISON Tsilavo au Pôle anti corruption : Quand raconter sa version des faits devient un art… ou presque

Les mensonges de RANARISON TsilavoRANARISON Tsilavo au Pôle anti corruption : Quand raconter sa version des faits devient un art… ou presque

Mars 2023, PAC d’Analamanga, salle d’interrogatoire. Sous les feux des projecteurs, Tsilavo arrive, armé de ce qu’il appelle “sa vérité” (et nous, nos popcorns). Retour sur les moments forts de ses déclarations. Spoiler : c’est un véritable feu d’artifice de contradictions.


1. “Fondateur autoproclamé”

RANARISON Tsilavo NEXTHOPE: “Tamin’ny 14 septambra 2005 no nanangana ny orinasa CONNECTIC, izaho mihitsy no fondateur…”

La réalité : Non seulement la société a été créée le 30 septembre 2005 (merci le RCS), mais le fondateur est bien RANDRIANANTOANDRO Luc, et le siège social, c’est chez Solo. Bref, Tsilavo, ce n’est pas parce qu’on signe des chèques qu’on signe l’acte de naissance d’une entreprise.
Preuve 1 : RCS CONNECTIC (le vrai, pas la version imaginaire).

 


2. Le CV remixé

RANARISON Tsilavo NEXTHOPE: “Ingénierie télécom no formation nataoko…”
La réalité : Ah, non. Monsieur étudiait à l’INSCAE, une école de gestion. Le seul câblage qu’il connaissait, c’était celui des colonnes comptables.
Preuve 2 : Liste des diplômés de l’INSCAE.


3. “Je suis pauvre, je vous jure !”

RANARISON Tsilavo NEXTHOPE: “Izaho moa tsy nahazo tombony mihitsy…”
La réalité : Le seul signataire des comptes de la société CONNECTIC de 2005 à 2012, c’était… (roulement de tambour) Tsilavo lui-même. Si quelqu’un avait accès aux primes ou aux bénéfices, ce n’était pas Solo, c’est sûr.
Preuve 3 : Attestations des banques.


4. Les virements “sans contrepartie”

RANARISON Tsilavo NEXTHOPE: “Tamin’ny 2012 aho vao nahazo accès tamin’ny compte…”
La réalité : Faux. De 2005 à 2012, c’est toujours lui qui avait la main sur les comptes, signait les virements et gérait les finances. D’ailleurs, ces fameux virements “sans contrepartie” sont contredits par ses propres emails, où il admet que les équipements ont bien été livrés. Mais bon, à force de vouloir réécrire l’histoire, il s’est perdu en chemin.
Preuves 4 et 5 : Emails de Tsilavo attestés par huissiers.


5. CONNECTIC vs. NEXTHOPE : des activités vraiment différentes ?

RANARISON Tsilavo NEXTHOPE: “Ny NEXTHOPE dia informatique en général, ohatra intelligence artificielle…”
La réalité : En 2016, les chiffres montrent que NEXTHOPE vendait surtout… des équipements similaires à CONNECTIC (Cisco, datacenter, câblages). L’intelligence artificielle ? Un peu comme la vérité dans cette histoire : absente.
Preuve 6 : États financiers de NEXTHOPE.


Moralité : les preuves, ça pique

Pour résumer, Tsilavo semble avoir oublié que dans un tribunal, on aime bien les faits. Mais qu’à cela ne tienne, il préfère les remplacer par des récits dignes d’un feuilleton malagasy en prime-time. Heureusement, les preuves, elles, sont là pour nous rappeler qu’il y a une différence entre “raconter sa vie” et “prouver ce qu’on dit”.

À suivre : “Tsilavo vs. les faits, épisode 2”. On continue le feuilleton, popcorn à la main !

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