AccueilRANARISON TsilavoLes cours et les...

Les cours et les tribunaux malgaches peuvent recourir aux dispositions du Code civil français lorsque la loi malgache ne prévoit pas le cas

 

Attendu qu’il est de jurisprudence constante que les Cours et Tribunaux malagasy peuvent recourir aux dispositions du Code Civil Français lorsque la loi malgache ne prévoit pas le cas soumis à leur  examen ou que les textes du Code Civil soient plus explicites ;
Cour Suprême – Chambre Civile, Sociale et Commerciale – Décision n° 088 du 04 mai 2007 – Solution – Les nommés Imram TAYBALY,Moumtaz et Farida TAYBALY C/MAHOMED HASSAN MOZIZE Raza

Cour Suprême
Chambre Civile, Sociale et Commerciale
Décision n° 088 du 04 mai 2007
Numéro de rôle : 37 /03-CO             Solution :
____________________________________
Les nommés Imram TAYBALY,
Moumtaz et Farida TAYBALY
C/
MAHOMED HASSAN MOZIZE Raza
LA COUR,
Après en avoir délibéré conformément à la loi :
Statuant sur le pourvoi de Imram TAYBALY, Moumtaz TAYBALY et Farida 085-CIV/02 du 28 août 2002, rendu par la Chambre Civile de la Cour d’Appel de Toamasina dans le litige qui les oppose à MOHAMED Hassan Mozize Raza ;
Vu le mémoire en demande ;
Sur le moyen unique de cassation tiré de la violation de la législation malagasy et plus particulièrement de l’Ordonnance n° 62.041 du 19 septembre 1962 relative au droit interne et au droit international privé et de la Loi n° 66.003 du 02 Juillet 1966 sur la Théorie Générale des obligations, excès de pouvoir, défaut, insuffisance, contradiction de motifs, manque de base légale en ce que, d’une part, l’arrêt a fait application du Code Civil Français, alors que, auparavant, le même arrêt a affirmé que les immeubles sis à Madagascar sont régis par la loi malgache, c’est-à-dire par la loi du lieu de la situation des immeubles, en ce que, d’autre part, l’arrêt a fondé sa décision sur les articles 2008 et 2009 du Code Civil Français, alors que les dispositions prévues par ces articles ne figurent pas dans la législation malagasy, la Cour d’Appel de Tamatave a donc ajouté à la loi ; en ce qu’enfin, pour conclure à la bonne foi aussi bien du vendeur que de l’acheteur, l’arrêt attaqué déclare :  » qu’il est indiscutable que le sieur Goulamabas TAYBALY n’a pas mis son mandataire au courant du décès de son épouse.. « , alors que, non seulement ledit sieur Goulamabas TAYBALY n’a pas été installé dans la procédure pour fournir ses explications également et surtout il n’existe au dossier aucun élément susceptible de servir de fondement à l’affirmation péremptoire de l’arrêt n° 85-CIV/02 ;
Vu les textes de loi visés au moyen :
Attendu qu’il est de jurisprudence constante que les Cours et Tribunaux malagasy peuvent recourir aux dispositions du Code Civil Français lorsque la loi malgache ne prévoit pas le cas soumis à leur  examen ou que les textes du Code Civil soient plus explicites ;
Attendu qu’en matière de représentation, la loi malgache n° 66-003 du 02 Juillet relative à la Théorie Générale des Obligations est moins détaillée que les dispositions des articles 2008 et 2009 du Code Civil Français ;
Attendu que l’article 2008 du Code Civil, après avoir posé la règle selon laquelle :  » Si le mandataire ignore la mort du mandant ou des autres causes qui fait cesser le mandat, ce qu’il a fait dans cette ignorance est valide « , ajoute :  » qu’il incombe toutefois au mandataire de rapporter la preuve de son ignorance  » ;
Attendu que, si l’appréciation de la bonne foi ou de l’ignorance relève du pouvoir souverain du juge du fond, il incombe au mandataire concerné de rapporter la preuve de son ignorance de la mort du mandant ou d’autres causes qui font cesser le mandat ;
Qu’en omettant d’installer les mandataires successifs dans le procès, aux fins de leur permettre de prouver leur ignorance dans la procédure d’homologation de la vente, la Cour d’Appel de Toamasina a mis la Formation de Contrôle de la Cour Suprême dans l’impossibilité d’exercer son contrôle ;
Que, par ailleurs, en affirmant :  » qu’il est indiscutable que Goulamabas TAYBALY n’a pas mis son mandataire au courant de la mort de son épouse « , la Cour d’Appel n’a pas suffisamment motivé sa décision ;
Que l’arrêt n° 85-CIV/02 du 02 août 2002 de la Cour d’Appel de Toamasina encourt la  cassation ;
PAR CES MOTIFS,
CASSE ET ANNULE l’arrêt n° 85-CIV/02 du 02 août 2002 de la Chambre Civile de la Cour d’Appel de Toamasina ;
Renvoie la cause et les parties devant la même juridiction mais autrement composée ;
Ordonne la restitution de l’amende de cassation ;
Condamne le défendeur aux dépens.
Ainsi jugé et prononcé par la Cour Suprême, Formation de Contrôle, Chambre Civile, Sociale et Commerciale en son audience publique, les jour, mois et an que dessus.
Où étaient présents :
Monsieur et Madame :
– RAKOTOSON Francine, Conseiller le plus gradé, Président ;
– RASANDRATANA Eliane, Conseiller-Rapporteur ;
– RAZATOVO-RAHARIJAONA Jonah, RANDRIAMAMPIANINA Elise, RANDRIANANTENAINA Modeste, Conseillers, tous membres ;
– TSIMANDRATRA RAVELOMANANTSOA Andriakamelo, Avocat Général ;
– RAZAIARIMALALA Norosoa, Greffier ;

La minute du présent arrêt a été signée par le Président, le Rapporteur et le Greffier.

La justice malgache a été manipulée par RANARISON Tsilavo pour faire condamner Solo, son patron, à 2 ans de prison avec sursis et 428.492 euros d’intérêts civils à régler à RANARISON Tsilavo, un simple associé, alors que c’est la société CONNECTIC qui est la victime directe et personnelle

RANARISON Tsilavo a perdu son référé auprès du Tribunal de Grande Instance d’Evry (France) pour diffamation pour interdire la publication sur différents sites de l’état de la Justice à Madagascar avec RANARISON tsilavo en toile de fond.  

Les mensonges de RANARISON Tsilavo prouvées par des preuves écrites

Les jugements rendus par les magistrats malgaches violant la loi au bénéfice de RANARISON Tsilavo

Les virements de 1.047.060 euros, objet de la plainte pour abus de biens sociaux de RANARISON Tsilavo, tous les ordres de virement signés par RANARISON Tsilavo, ont une contrepartie de 1.321.125 USD et 297.032 EUROS de matériels reçus par CONNECTIC d’après l’email du 25 avril 2012 de RANARISON Tsilavo lui-même

Les factures d’achat d’équipements CISCO auprès du revendeur WESTCON Africa, revendeur agréé CISCO, ainsi que les échanges de correspondance par la société française EMERGENT NETWORK d’après un schéma de travail tripartite (CONNECTIC – WESTCON AFRICA – EMERGENT NETWORK )établi par RANARISON tsilavo lui-même en mars 2009. RANARISON Tsilavo a lui même établi une facture d’IOS (logiciciel de CISCO) de 20.000 euros en mars 2009

Les douanes françaises ont constaté que la société EMERGENT NETWORK a envoyé à la société CONNECTIC pour 1.415.430 euros de matériels.

La victime directe et personnelle de l’abus des biens sociaux est la société CONNECTIC et non RANARISON Tsilavo, simple associé : L’article 6 du code de procédure pénale malgache ainsi que l’article 181 de loi sur les sociétés commerciales à Madagascar sont clairs.

L’arrêt de la Cour d’appel d’Antananarivo a violé l’article 2 du code de la concurrence et l’article 1598 du code civil malgache. Il a également traduit de travers une attestation pourtant claire de la société CISCO.

Le jugement du tribunal correctionnel du 15 décembre 2015 est sans motivation, se contentant de dire « Il résulte preuve suffisante contre le prévenu Solo d’avoir commis le délit d’abus de confiance à lui reprocher ». Que dire de plus ?

L’intérêt civil est dû au victime direct et personnel de l’infraction, la société CONNECTIC, et non à un simple associé : L’article 6 du code de procédure pénale malgache ainsi que l’article 181 de loi sur les sociétés commerciales à Madagascar sont clairs.

Le pouvoir souverain des juges du fond est applicable à condition que les décisions soient motivées et s’appuyent sur une base légale. Et comme le jugement du tribunal correctionnel est sans motivation tour en violant les lois malgaches tandis que l’arrêt de la Cour d’appel ne fait que violer la loi dans motivation.

Le jugement du tribunal de commerce du 27 mars 2019 présidée par RAKOTOARILALAINA Annick Rosa fait référence à l’article 301 de la LTGO concernant l’autorité de la chose jugée alors que c’est la première fois que RANARISON Tsilavo et la société CONNECTIC a affaire à la justice

RANARISON Tsilavo a signé la totalité des 76 virements de la société CONNECTIC vers la société française EMERGENT que RANARISON Tsilavo considère comme sans contrepartie dans sa plainte pour abus des biens sociaux contre son patron Solo

Les magistrats malgaches ont violé les lois malgaches dans leurs jugements qui favorisent RANARISON Tsilavo

- A word from our sponsors -

spot_img

Most Popular

More from Author

- A word from our sponsors -

spot_img

Read Now

L’atelier de Tulear sur la chaîne pénale : un rappel de l’importance des jugements motivés à Madagascar

En avril 2016, un atelier de renforcement des capacités des acteurs de la chaîne pénale s’est tenu à Tulear, Madagascar. Cet événement, soutenu par le PNUD dans le cadre du projet RED (Renforcement de l’État de droit), avait pour objectif d’améliorer le fonctionnement de la chaîne pénale...

Condamnation sans motivation : l’affaire Ranarison Tsilavo contre Solo soulève des questions graves

Le jugement rendu par le Tribunal correctionnel d’Antananarivo le 15 décembre 2015, sous la présidence de Mme RAMBELO Volatsinana, est devenu un symbole des pratiques judiciaires controversées à Madagascar. Solo, gérant de CONNECTIC et détenteur de 80 % des parts de la société, a été condamné à...

Jugements non motivés : l’affaire Ranarison Tsilavo et ses implications pour la justice à Madagascar

L’affaire impliquant Ranarison Tsilavo et Solo met en lumière un dysfonctionnement majeur du système judiciaire malgache : l’absence de motivation dans certains jugements. Lorsque des décisions sont rendues sans explications claires, elles compromettent non seulement les droits de la défense mais aussi la crédibilité de tout le...

Le silence troublant de Razananirina Bruno, commissaire aux comptes de CONNECTIC, et ses conséquences pour les investisseurs à Madagascar

Depuis décembre 2015, Razananirina Bruno, commissaire aux comptes de la société CONNECTIC et ancien président de l'Ordre des Experts Comptables et Financiers de Madagascar (OECFM), reste silencieux face à une demande cruciale : confirmer que le rapport de commissaire aux comptes pour l'exercice 2011 est unique et officiel....

Les contradictions de Ranarison Tsilavo NEXTHOPE : Une analyse des faits et de leur impact sur le système judiciaire malgache

Le 20 juillet 2015, Ranarison Tsilavo a déposé une plainte accompagnée d’une demande d’arrestation à l’encontre de Solo, gérant de CONNECTIC. Cette plainte soulève plusieurs questions, notamment sur la manière dont Ranarison Tsilavo a pu accuser avec confiance alors que des preuves concrètes remettent en question ses...

Ranarison Tsilavo : Une action individuelle irrecevable face au préjudice de la société CONNECTIC

Dans l’affaire impliquant la société CONNECTIC et l’associé Ranarison Tsilavo, la loi 2003-036 sur les sociétés commerciales à Madagascar, notamment son article 181, apporte des précisions essentielles pour évaluer la recevabilité d’une action individuelle en réparation d’un préjudice. Le cadre juridique malgache : l’action individuelle La loi 2003-036 sur...

Pourquoi Ranarison Tsilavo NEXTHOPE a-t-il obtenu les Intérêts Civils dans l’Affaire d’Abus de Biens Sociaux ?

Dans l’affaire controversée qui oppose Ranarison Tsilavo Nexthope à Solo, une question clé demeure : comment expliquer que Ranarison Tsilavo, un simple associé minoritaire de ConnecTIC, ait pu obtenir les intérêts civils dans une affaire d’abus de biens sociaux supposé ? Cette situation, contraire aux principes fondamentaux...

Abus de Biens Sociaux : Une Analyse de l’Affaire Ranarison Tsilavo Nexthope

L’abus de biens sociaux est une infraction pénale qui consiste en l’utilisation des biens ou du crédit d’une société à des fins personnelles ou pour favoriser une autre entreprise, au détriment de l’intérêt social. Dans le cadre de l’affaire opposant Ranarison Tsilavo Nexthope à Solo, cette définition...

Comment les Magistrats Malgaches Ont-ils Accepté les 76 Ordres de Virement Signés à Blanc par Ranarison Tsilavo entre 2009 et 2012 ??

Dans l’affaire d’abus de biens sociaux opposant Ranarison Tsilavo, ancien CEO de ConnecTIC, à Solo, plusieurs interrogations majeures demeurent sans réponses. Malgré des incohérences flagrantes, les déclarations de Ranarison ont été acceptées par les magistrats malgaches, y compris le juge d’instruction Tagnevozara Hortense, sans analyse critique. Ces...

Ranarison Tsilavo Affirme Avoir Été Contraint de Signer des Ordres de Virement à Blanc (2009-2012) : Une Analyse Approfondie

Dans l’affaire qui oppose Ranarison Tsilavo à Solo, de nouveaux éléments viennent encore affaiblir la crédibilité de la défense de Ranarison. Ce dernier affirme avoir signé des ordres de virement à blanc, c’est-à-dire sans en connaître le contenu. Cette déclaration, cependant, s’oppose directement à de multiples preuves...

Les 76 Virements Signés par Ranarison Tsilavo : Une Enquête Approfondie

L'affaire impliquant Ranarison Tsilavo et son ancien associé Solo représente un exemple frappant des complexités judiciaires et des enjeux commerciaux à Madagascar. Au centre de cette affaire, se trouvent 76 virements bancaires, représentant un total de 1 047 060 euros, que Ranarison a lui-même validés avant de...

L’Affaire Ranarison Tsilavo NEXTHOPE et Solo : Une Accusation d’Abus de Biens Sociaux Remise en Question

Le 20 juillet 2015, une plainte pour abus de biens sociaux a été déposée par Ranarison Tsilavo contre son ancien patron, Solo. Cet épisode marquant a mis en lumière des transactions controversées et a suscité de nombreuses interrogations sur les intentions réelles des deux protagonistes. Les accusations portées...